• Je suis retombé sur cette bande dessinée d'Alan Moore -celui qui a créé From Hell par exemple.

    Attention, cette BD n'est pas à mettre entre toutes les mains !
    D'une part, le dessin nécessite un temps d'acclimatation qui laissera sûrement sur le carreau un bon nombre de lecteurs, d'autre part l'histoire et l'action déstinent d'emblée cet ouvrage a un public TRES averti.
    Pas de Schtroumpfs, pas de monstre gentil, pas de Lanfeust... ici c'est du brutal, du violent et pas de second degré. Cette BD est un choc, un coup de poing, un uppercut porté à l'estomac.

    J'aurais du mal à donner une idée de l'histoire : Londres fasciste post nucléaire ; répression totale... Un "justicier" qui cite shakespeare et utilise des méthodes au moins aussi atroces que celles de ses ennemis... Résumé cette fresque est périlleux tant Moore danse sur un fil fin où il brouille sans cesse les cartes qu'il offre au lecteur.

    Cette BD est une merveille non asceptisée, une perle noire.


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  • Voilà un auteur que les profs de lettre sans imagination devraient faire lire à leurs élèves et étudiants !
    Voilà de quoi remplacer les mêmes textes lus et relus par dix générations d'adolescents aussi sensibles à la littérature que je le suis à un championnat interuniversitaire de Curling.

    Ah, bien entendu, peu de monde en parle, il n'est pas facile d'accès, il avait un humour qui n'épargne personne, il avait une approche de la vie bien particulière. Voyageur impénitent qui disait ne jamais autant aimer son Auvergne que lorsqu'il en était loin, traducteur officiel et ami de Kafka -dont les programmes scolaires n'ont retenu que la Métamorphose... pas le Chateau, bien trop polémique ou le Procès sans doute jugé trop noir et complexe pour nos chères têtes blondes-, Vialatte est aussi un chroniqueur hors paire. Desproges l'évoquait souvent avec une admiration non dissimulée.

    Ses petites phrases cinglantes du type : "Ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien" ou "la femme remonte à la plus haute antiquité" émaillent ses chroniques dont on peut trouver une brève sélection dans un recueil de poche Et c'est ainsi qu'Allah est Grand.

    Définitivement, Vialatte est un grand oublié.


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  • Avant de replonger dans la déprime du lundi,

    Je me suis plonger dans les Années Spoutnik de Baru dont j'ai redévoré les 4 tomes en peu de temps. Le dessin est toujours aussi accrocheur -je suis cet auteur depuis sa superbe Autoroute du Soleil-, le scénario est simple et efficace, l'humour est plus que jamais là... Cette bande dessinée est un petit baume appliqué là où ça fait mal.

    L'histoire est simple. Chroniques d'enfants dans les années 50/60 dans le nord de la France. C'est chaud comme un feu de cheminée même si la toile de fond n'est pas des plus gaies.

    A faire lire à vos parents qui ont la cinquantaine.


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  • Nouveau week end,

    Nouveau livre et une centaine de pages lues depuis que j'ai soulevé la couverture. Je n'avias pas osé retouché au grand James depuis un moment car -je vais devoir parler de ma vie- je m'étais plongé dans ses écrits lors de mes séjours hospitaliers pour oublier la qualité des plateaux sodexho.L'un de mes professeurs de lettres avait un jour dit "La littérature française commence à Rabelais et s'achève à Duras... Duras exclue". Il avait ajouté que les romans policiers n'entraient que très rarement dans la catégorie littérature. James Ellroy, lui explose la littérature. Son écriture est violente, dérangeante, agressive, complexe...
    Ses histoires sont toujours pourvues de milliers de ramifications inextricables. LA confidential, Le Grand nul Part, le Dalhia noir... des perles de 700/1000 pages. Mais Ellroy n'est pas Connely ou Dan Brown. Ses livres ne sont pas évidents, ils ne se lisent pas dans le métro ou à la plage. Ellroy se mérite, il faut s'y plonger, entrer dans ses personnages sombres et torturés ; il faut tenter d ecomprendre sa fascination pour la période des années 50/60/70 et tout ce que la société compte de pourri, de sale, de laid.
    Mon nouveau Livre est American Death Trip et il plonge une fois encore dans la fange.Je ne sais pas encore s'il sera mieux ou moins bien que les précédents. MAis je retrouve ce petit frisson qu'Ellroy procure en lachant son oeuvre entre les mains du lecteur en semblant vouloir lui dire : "Vas-y maintenant c'est à toi de souffrir en le  lisant".

    Je dois être Maso, mais j'aime ça.


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  • et c'est tant mieux car je vais récupérer ma copine les mercredis soirs et éviter les soirées "entre filles".

    Un seul moment aura retenu mon attention -il est passé au zapping- c'est quand le "Gentleman célibataire" a fait preuve d'une goujaterie à toute épreuve avec une des jeunes filles qu'il éliminait.
    C'était grand. J'ai juste regretté que notre emblème de la classe française ne lui dise pas un petit truc du style : "Dis, au cours de l'émission, tu n'aurais pas pris un peu de cul par hasard ?". Appeler ça un gentleman, c'est la magie M6.

    Au revoir Karl, je te regre... non, en fait, non.


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