• Voilà, ça y est, c'est trop tard, défénitivement perdu, je ne peux plus revenir en arrière, j'ai commis l'irréparable.

    Au début, je regardais avec un sourire en coin ma moitié s'étaler sur le canapé en regardant ce qui paraissait être une énième série américaine aussi profonde que le da vinci code et aussi passionnante qu'une partie de curling.
    Et puis, ce jour maudit entre tous est arrivé : je n'avias pas de boulot, pas de partie de backgammon en cours sur internet... et je commets le méfait : je prends place à côté d'elle. Et là, le choc.
    NIP/TUCK, c'est de l'humour noir et glacé, c'est un détachement moral absolu, c'est le petit couteau enfoncé dans une plaie et remué sans cesse... Nip/tuck, c'est bon, très bon.


    4 commentaires
  • Retour à l'écriture,
    Je vais copier quelques textes que j'ai écrit sur divers forums où j'arrive assez vite à me faire haïr par une majorité d'utilisateurs, ce qui est toujours bon signe.
    Le thème était simple : décrire lors des moments de mou au boulot ce que je vois par ma fenêtre. Juste un premier exemple.


    Avril 2005 :

    Un troupeau d'enfants longe lentement l'illustre bâtiment qui héberge mes pénitences. La maîtresse qui les guide ressemble un peu aux infirmières les plus redoutées des contrôles médicaux scolaires de notre enfance -je dis "notre" parce que je ne pense pas être le seul à voir débarquer un imposant barbu en classe qui glaçait le sang de toute la classe en disant : "Bonjour je m'appelle Jacqueline et je suis votre infirmière"-.
    Elle a l'air aussi enjouée par le fait de mener ses jeunes brebis pas encore égarées en visite scolaire que le sont élèves face à la Jacqueline déjà évoquée -faut suivre-. Remarquez, si ça se trouve notre brave maîtresse, appelons la Gina pour plus de commodité, donc Gina n'a pas passé une bonne nuit, pendant qu'elle préparait son findus, son Robert somnolait encore devant TF1 avec une nouvelle fois le petit filet de bave luisant aux commissures des lèvres. Elle a démoulé la moussaka en se brûlant un peu, l'a répartie dans deux assiettes, elle en a posée une à côté de "Bob" comme l'appelle ses copains du KOP Boulogne et elle s'est recroquevillée dans son canapé en imitation cuir Darty pour avaler le surgelé sans trop sentir le goût. Mais là, ses yeux mornes ont regardé Robert et elle les a ensuite laissé errer sur les murs de leur F 3. Elle a revu les photos accrochées au mur. Elle passe devant tous les jours mais elle ne voyait plus ce que ça représentait exactement. Et là tout ressort : ses 20 ans avec les amis -ah... il y a même Patrick avec qui elle avait échanger un baiser-, leur premier voyage avec Robert en Espagne-il était encore mince et chevelu, il la troublait en parlant de Maupassant... même s'il n'en avait jamais lu-, le mariage où il avait plu et ils s'étaient cachés, Robert et elle pour faire une nuit de noce avant la nuit. Tout ça remonte enelle à cause de ces foutus bout de papier...
    Là, son regard revient sur le morse endormi dans le fauteuil d'à côté. La gorge se serre, les yeux piquent... Demain elle va retrouver ces 30 momes mais elle peut pas leur dire : "bougez-vous, sinon vous finirez comme moi !". Elle sanglote... et puis... la moussaka est froide.



    2 commentaires
  • Bonjour à tous,

    Aujourd'hui, je me décide enfin à ouvrir un journal numérique après avoir feuilleté ceux de personnes que j'aime bien et respecte.

    J'essaierais de parler en ces lieux de ce que j'aime -pas trop non plus-, de ce qui m'agace -là ça va prendre plus de temps- et aussi de sujets sans intérêt aucun.

    A bientôt

    Gamble


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique