• Depuis maintenant quatre ans, je suis avec délectation ce grand moment de télévision estgivale qu'est l'Ile de la Tentation...

    Je ne regarde quasiment jamais la télé réalité -sauf la carte postale gourmande- et très peu la petite lucarne -en dehors de nip tuck et Sex & the city-. Mais l'Ile de la tentation titille mon penchant humaniste du type : "regarde la misère humaine, tu verras que tu n'es pas si malheureux que ça".

    Et cette année je sens un potentiel assez faramineux.
    - Il n'y a plus le présentateur d'avant. Au début grosse déception. Ce petit bonhomme aux allures de croque mort mormon était à mes yeux une raison suffisante pour regarder ce programme : vil, inodore, incolore, froid, glacé, flasque et sans consistance, sa veulerie emplissait totalement et absolument l'écran. Il arrivait sans sourire à demander à un candidat qui voyait sa future ex compagne se faire sauter par un autre "Ca vous fait quelque chose ?". Rien que pour cela, je l'aimais sincérement.
    Il a été remplacé par une huitre morte pire encore : l'ex présentatrice du journal sportif du soir sur france 3... HOOOOoooo la belle idée, hooo le gracieux flamby que voilà. Les yeux tombant tellement qu'on se demande où ils s'arrêtent, la coloration blonde qui part en vrille, les épaules de David Douillet et une silhouette tellement féminine que lorsqu'on la caresse on pense être au niveau des fesses lorsque l'on tripotte la bosse des talons... Rien que pour elle cette saison vaudra le coup

    - Ensuite, il y a ce couple sublime de culturistes... Elle, sublime femme complètement perdue. Le blond platine de ses cheveux se mariant si délicatement avec ses sourcils noirs ébène qui rappellent la teinte de ses dents informes. Ses goûts vestimentaires évoquent toute la tendresse nimbée de délicatesse enfantine que dégage cette femme. Lui... au dessus du bétail ahuri des humains comme disait le poète. Le micro short en jean que l'on pensait disparu avec l'Agassi des années 80 lorsqu'il ressemblait à un chanteur de Scorpion... Dieu que ce couple est beau, qu'il a éveillé en moi une pulsion grandiose. J'ai exigé le silence et quelques instants de recueillement pour ces deux personnes que l'on devriait conserver dans le formol rien que pour être sûr qu'ils ne disparaissent pas totalement.

    Je tâcherais au fil des semaines de faire part de l'avancement de cette superbe contribution au génie humain qu'est l'Ile de la Tentation. D'ici là, je vais brûler un baton d'encens dans mon mausolé à la gloire de Laurence et François.

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  • Cela fait un boût de temps que je tire sur la corde pour avoir quelque chose à écrire sur ce petit boût de terrain numérique qu'est ce blog.

    J'ai l'impression de n'avoir plus envie de raconter des petites histoires, de partager des goûts, des joies ou des tristesses ici. J'ai essayé de le mettre à jour fréquemment et puis tout à coup, il devient le copain qu'on aime bien mais qu'on appelle plus parce qu'il est un peu pénible et qu'on sait qu'il va nous tenir la jambe pendant deux heures en buvant une bière tiède car son frigo est en panne. J'ai l'impression d'écrire à reculons. L'envie et le coeur n'y sont plus. J'éteins un peu les lumières, ferme la porte. Mais je garde la clef au cas où...


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  • Je suis vraiment très bon public pour une série de Bande Dessinée : Donjon.

    Amorcée par Lewis Trondheim et Johann Sfaar cette série a pour but de proposer 300 volumes répartis sur 3 époques différentes et quelques séries annexes. Chaque album ou presque est confié à un dessinateur différent. Le fil rouge est un donjon qui servira successivement de demeure familiale, de "parc d'attraction mortel pour les aventuriers de tous poils" et de forteresse pour la Mal.

    Tous les albums ne se valent pas. Certains sont de petites perles d'humour -Un donjon de trop par exemple-, d'autres de tendresse -la saga potron minet- mais je retrouve toujours avec plaisir les périgrinations du Gardien, d'Herbert et de Marvin. C'est toujours écrit de manière très enfantine mais avec des plaisanteries au fond adulte.
    La série parlera plus à ceux qui ont une petite culture des jeux de rôles, des contes et des romans de Tolkien et consorts.

    D'après les dernières nouvelles et après un très bel album -Le Dojo du Lagon- il semble que la série centrale de l'histroire appelé Donjon Zenith change de dessinateur et adopte le Sieur Boulet. Je ne connaissais que son blog et pas du tout ses BD... mais ses premières esquiises sont très prometteuses bien que l'on abandonne le style trondheim enfantin qui avait fait toute la magie des premiers tome de Donjon.

    J'attends de voir avant de critiquer... ou d'adhérer.
    Allez jeter un oeil sur son blog un poil bruyant le lien est en haut !


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  • C'est fait...

    C'est fini, j'ai la réponse, plus de doute ou de stress. Je suis pris chez Procter and Gamble (sic).
    J'étais trop préoccupé par les différents tours du recrutement pour mesurer la chance que j'ai : Je n'ai postuler sérieusement que pour une seule boîte et je suis pris.

    Je vais pouvoir partir de mon boulot d'étudiant actuel qui m'excitait autant qu'un strip tease de Régine.

    Monde du travail, me voilà !!



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  • Hier soir tel le légume de base, je me suis avachi devant la télévision à 21 h avec un carpaccio de boeuf et un demi kilo de parmesan, un peu de roquette et j'ai malheureusement branché la petite lucarne sur France 2.

    C'était un film de Klapisch nommé l'Auberge Espagnole. Bien sûr ce n'est pas un chef d'oeuvre ultime, bien sûr ce n'est pas d'une profondeur fabuleuse... Mais voilà lorsqu'on es parti en Erasmus ou que l'on est parti pendant un bon bout de temps pour ses études loin de chez ses parents en habitant en collocation et en découvrant une nouvelle ville, de nouveaux amis on ne peut pas se sentir indifférents aux (més)aventures du personnage campé par Romain Duris.
    J'avais également piqué au boulot un magazine que j'exècre mais qui me diverti le temps d'un passage aux toilettes -oui, je lis aux toilettes !-. Les Inrockuptibles... et là je tombe sur un article concernant les Poupées Russes, suite de l'Auberge Espagnole. C'était un exemple assez sublime de masturbation intellectualiste digne des cahiers du cinéma mais voulant en plus faire djeunz branchouille. Critique facile, "journaliste" prenant plus de plaisir à se relire qu'il n'en donne à ses lecteurs... je le soupçonne d'avoir frôlé l'orgasme après avoir fini ce tas de fiel qu'est sa critique.

    Ce qui m'amuse et m'agace en même temps c'est cette intelligentsia crapoteuse qui vit en vase clos et s'écoute parler, réfléchir et sûrement déféquer. Lire les inrocks' c'est vraiment comprendre que pour certains, devenir chroniqueur n'est que l'aveu de leur échec dans le domaine qu'ils chérissaient à la base.


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