• Tout derniers entretiens aujourd'hui pour un futur boulot si ça marche...

    Mais, après un nouveau tour sur les sites d'annonces je dois bien avouer que j'ai commencé à pouffer de rire devant certaines propositions et demandes.
    Pour nous, les djeunz, énergiques, dynamiques, qui n'en veulent, il y a un truc que j'aime par dessus tout ce sont les annonce pour les postes de junior. Là généralement c'est du pur bonheur. En théorie, lorsqu'une boîte recrute un junior c'est ans le but de le former et d'en faire un futur membre à part entière de sa glorieuse équipe, entièrement élevé au grain et baigné dans le jus de l'esprit de la boîte... En pratique, c'est un peu différent.
    En pratique, les annonces "pour junior" s'accompagnent d'une superbe mention : "18 à 24 mois d'expérience souhaités dans un domaine proche de la mission". Pour faire simple, il cherche un "débutant expérimenté déjà formé".
    C'es là que ça devient presque cocasse : si je suis un junior, je n'ai par essence pas d'expérience véritable et cette expérience je devrais l'obtenir en étant junior mais pour avoir un poste de junior il me faut de l'expérience. En gros tant que la génération du papy boom ne se tire pas à la retraite ça va être à peu près pareil...

    J'ai donc la solution au problème d'emploi, en particulier pour les jeunes : supprimons la génération du baby boom. Ca fera des économies pour la sécu et ça libérera de la place.


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  • La semaine passée aura été une semaine chargée.

    Particulièrement riche : un enterrement, un anniversaire, une rencontre réelle avec des amis virtuels et le dernier examen de toute ma vie -du moins, je l'espère-.
    J'ai donc définitivement fini mes études : six ans post bac et voilà, c'est fait, je range mon tann's, mes cahiers à spirales, mes copies doubles à grands carreaux, mon stylo quatre couleurs et mes paquets de BN pour la pause de 10 h. En regardant un peu derrière -pas trop après c'est le torticolis qui guette et on ne regarde plus devant-, j'ai envie de faire un reproche à la plupart de mes professeurs. Il a fallu attendre mes deux dernières années d'étudiant pour qu'un enseignant ne raisonne pas en terme d'étude mais en terme de "ce que tu as envie de faire après quand tu seras grand". En seconde on m'a dit : "tu es bon dans toute les matières littéraires et en maths... Ce serait pas mal de faire ES". J'ai fait ES. En terminale on m'a dit "tu devrais t'inscrire ne prépa HEC". J'ai été pris en prépa HEC. En prépa on m'a dit : "Tu es littéraire, tu vas haïr les mecs des écoles de commerce, présente science po". J'ai rejoint science po... Mais à aucun moment un prof ne m'a dit : "au fait, les études c'est bien beau mais qu'est ce que tu voudrais faire ?". Au final, on se retrouve à BAC +4 -5 en fait avec la prépa- sans même savoir ce qu'est le marché du travail et sans savoir ce qu'on a vraiment envie de faire...
    Lorsque j'entends aujourd'hui bon nombre d'organisations étudiantes hurler contre le rapprochement FAC/entreprise, je toussote. Que comptent faire ces charmants esprits purs, désincarnés et au dessus de toute laborieuse considération ? Je pense sincèrement que le souci, c'est que personne ne les a jamais poussé à réfléchir à ça.


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  • Avant,

    Lorsque ça n'allait pas du tout, je trouvais que ce que j'écrivais avait une saveur particulière, un goût amer mais assez agréable. C'était souvent juste quelques lignes car le noir reprenait le dessus et une espèce de pudeur me faisait cesser d'écrire.

    Aujourd'hui, j'ai perdu quelqu'un de très proche, quelqu'un de ma famille et je n'arrive pas à aligner trois mots décents. J'ai reporté mes entretiens pour du boulot, fait une pause dans la rédaction de mon mémoire. Ce que j'écris me semble futile et vide de sens.
    Je ne me sens pas aussi bas qu'autrefois. J'ai une certaine joie en moi. Comme si cette disparition était un soulagement, soulagement que cette personne soit partie comme elle l'a toujours souhaité : avec dignité.

    Ca y est, les mots ne viennent plus, j'ai juste envie de me reposer.


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  • En me préparant pour deux entretiens,

    Je fias une petite pause dans l'écriture de "Gamble contre le Monde de l'Emploi".
    Je vais plutôt revenir sur un avantage que l'on ne mesure pas lorsque l'on est étudiant ou écolier. Nous avons tous eu des profs tellement vachards, tellement tordus qu'on se dit que c'est ce que l'humanité peut génére de pire ; on se dit que ce rebut passe toute sa frustration, sa bassesse, sa médiocrité sur certains élèves dont le faciès ne lui convient pas. J'en ai connu un certain nombre -en particulier jusqu'au lycée car après généralement ce genre là est aussi courageux qu'une tortue face à une tondeuse et son fie se ressent autrement-. Notamment une madame Dutronc qui est la seule personne a m'avoir donné une claque durant mon enfance.

    Mais ces êtres veules ne sont rien face aux raclures qui hantent les bureaux lorsque l'on bosse. Mes pires expériences pour cela sont toutes les deux dans le public. Espionnage, non transfert d'information, rumeurs mensongères, sales petis coups en douce... Tout y passe. Rien n'est jamais franc, rien n'est jamais direct.

    Mon seul conseil serait donc : faites un sourire aux profs salauds, ils sont des enfants de coeur à côté des collègues souriants et sournois.


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  • Après la douloureuse étape du CV,

    -qui n'est d'ailleurs pas finie car ensuite il faut "adapter chacun de vos CV à la personne à laquelle vous vous adressez"- vient l'étape de la recherche d'un stage de pré embauche...

    Les Offres de Stage :

    Attention, univers magique et fabuleux. Nous entrons ici dans la cinquième dimension. Les mots n'ont plus le même sens, l'argent habituel, le code du travail et le temps n'ont plus la même valeur que dans le monde habituel.
    Je suppose qu'il faut ici quelques exemples.
    - Un stagiaire, n'est pas un employé comme les autres. On peut lui filer des tâches pénibles -retranscriptions d'entretiens par exemple-, s'il a fait une boulette, son maître de stage peut passer tout son stress et sa frustration dessus ; s'il fait bien son boulot son maître de stage peut se faire féliciter pour cela.
    - Ensuite, c'est bien connu, un stagiaire est en pleine possession de ses moyens et n'a donc pas besoin de trop manger ou de trop boire, il peut dormir à la rude et, au cas ou, papa et mama pourront l'aider pour ses fins de mois. Donc, pas besoin de plus de 300 euros. Certaines boîtes proposent bien plus et c'est tout à leur honneur. D'autres, comme le Ministère des affaires étrangères, annoncent tout de suite la couleur : nous avons plusieurs milliers de demandes et peu de stages à pourvoir par conséquent, pas d'indemnités prévues... donc si vous n'avez pas de parents derrière vous, prévoyez une guitare pour aller chanter dans le métro avant et après le boulot.

    Je caricature bien entendu. Mais le stage reste un monde merveilleux qui, de plus, ne se termine pas souvent par un emploi.


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