• Star Wars III et plus si affinité

    Ca y est, c'est fait. C'est même fini.

    J'ai affronté la file d'attente, supporter le voisin qui fait scrounch scrounch avec son pop corn dégoulinant de graisse, expliquer à moi moitié que, "Non, Luke n'est pas encore là et Leia n'est pas la mer d'Anakim mais sa fille" et je me suis installé dans le siège pour voir l'épisode III.

    Je ne suis pas un véritable fan. Je n'ai pas de statuette de Yoda, de faux sabre laser chez moi et je ne parle pas le wookie couramment. Mais Star Wars reste un petit attachement particulier teinté d'une pointe de nostalgie et de tendresse.
    A la différence des vrais fans, je suis TRES bon public devant cette saga qui pour moi ressemble à un péplum nimbé d'un soupçon de tragédie antique. Il suffit que j'entende le générique en voyant défiler le texte et je deviens un enfant de six ans. Tonton Georges avait réussi à me faire râler avec Jar Jar Binks et quelques autres ratés mais c'était toujours avec un petit sourire que je sortais de la salle. Comme après une bière avec un vieux copain perdu de vue depuis longtemps.

    Là... non. Je suis bien rentré dans le générique, j'ai trouvé ça... joli. Pour faire simple, j'ai cru être devant un film de Chuck Norris ou de Steven Seagal. Et en sortant, je m'étais ennuyé. Ca court dans tous les sens, ça se bat en permanence, ça fait boum, ça fait plouf et ça sort une vanne pourrie toutes les demies heures. Au final, j'avais un petit goût amer en bouche. Celui que l'on a en quittant quelqu'un à qui on voulait dire plein de chose mais avec qui on a au final parlé du temps qu'il fait.


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