• J'avais déjà écrit une tirade amoureuse tonitruante vers Sean Penn que seule ma virulente hétérosexualité m'empêche de punaiser à mes murs à côté du grand Clint et de Kitano.

    Aujourd'hui, j'ai rattrapé un retard inexcusable. J'ai regardé the Indian Runner. Avec un titre pareil, je m'attendais à un excellent film policier bien noir, sombre et socialement engagé comme Big Sean sait bien les faire...
    Au final... j'ai découvert une histoire de famille, une histoire d'amour fraternel entre deux frères aussi proches l'un de l'autre que l'abbé Pierre et Silvio Berlusconi mais qu'une seule chose unit : ils sont détruits tous les deux. L'un vomit sa haine par la violence, la rage, le sang et l'autre ravale son désespoir en s'occupant de sa famille, en cultivant un petit potager et en regrettant sa ferme qui lui a été saisie.
    Les deux seuls moments où ce film devient policier ce sont les scènes de début et de fin soit à peu près cinq minutes au cours des deux heures de cette chute sans remontée.
    Autant le dire tout de suite, c'est du viril, ça parlera à mon avis bien plus aux poilus qu'aux gentes demoiselles. Mais c'est sublime... à la fin, j'ai versé une larme comme un gosse...

    Le film se fini sur cette phrase : "Every new child born brings the message that God is no yet discouraged of man". Je dirais "Every movie fo Sean Penn brings the message that no one should yet be discouraged by cinema".


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  • Après un épisode trois décevant,

    Je pensais naïvement que TF1 mettrait un peu plus de punch dnas ce quatrième épisode des périgrinations de nos quatre couples. Au final, l'émission resemble de plus en plus à un film serbo croate soutitré en ouzbeck : c'est chiant à mourir.

    En dehors des gémissement spasmodiques de Bob l'Eponge... pardon Nicolas, des strings de bain de notre plouc de service, du français calamiteux de 95% des participants, pas grand chose à se mettre sous la dent.

    Il y a bien sûr quelques petits moments de grâce comme cet écroulement de Nicolas au sortir du feu de camp qui m'a fait pensé au foulement de cheville d'une vieille tante arthritique ou la superbe citation d'Edith Piaf par François qui a perdu le fil de ses pensées à mesure que ses lèvres s'agitaient dans le vide.
    Mais en dehors de ça, rien... on sent même que l'équipe s'emmerde avec des plans foireux qui font penser que le cameraman sirotait un petit mojito dans son coin et qu'on lui a fait "Hé Raoul, il y en a deux qui papote, filme, on sait jamais". Raoul a rechigné et protesté car il avait déjà passé deux plmbes devant une porte de chiottes en pensant qu'ils étaient deux dedans alors que ce n'était que le service d'entretien. ET puis il a pris sa caméra et hop a filmé à la va comme je te pousse...

    L'ile de la tentation devient l'île du baillement.


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